الخميس، 26 يوليو 2012


،الهدية في المغارب وفي العوالم الغربية، تنسيق خليل سعداني
منشورات كلية الآداب، المحمدية، 2009
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(تقديم على ظهر الغلاف (بالفرنسية
La question des dons et de leur importance au sein des sociétés "primitives" a fait l'objet d'études substantielles des anthropologues. Il s'agit d'un thème majeur qui éclaire les travaux de Marcel Mauss, de Claude Lévi-Strauss, de Pierre Clastres, de Marshall Sahlins et de Maurice Godelier. Toutefois ces travaux sont établis selon une logique intemporelle. L'histoire peut contribuer à rendre le don moins énigmatique en introduisant le contexte et le temps.
Dans son "Essai sur le don: forme et raison de l'échange dans les sociétés archaïques", Marcel Mauss pose la réciprocité comme facteur central dans les recherches anthropologiques. Pour pouvoir faire du don une catégorie sociologique générale, il s'appuie sur d'autres travaux, comme ceux de Franz Boas sur les Amérindiens du nord-ouest américain, ceux de Bronislaw Malinowski sur les sociétés de la Nouvelle-Guinée et ceux de Turnwald sur les Iles Salomon. Le mérite de Mauss, selon Claude Lévi-Strauss, est d'avoir ouvert une nouvelle voie pour les sciences sociales, lui permettant de transcender l'observation empirique pour atteindre des réalités plus profondes, de laisser de côté les données sensibles et d'appréhender les systèmes de relations. Le fait social total, d'origine durkheimienne, demeure le concept clé de l'œuvre de M. Mauss. Ce dernier entend par là un fait particulier qui renvoie à l'ensemble d'un système et qui en révèle les structures profondes. Mais pour saisir le phénomène du don nous aurons besoin de l'approche non seulement des seuls anthropologues, mais aussi de celle des historiens, des sociologues, des littéraires, des spécialistes des études religieuses. La diversité des approches ne peut qu'être bénéfique.
Le choix du thème relève tout autant d'un intérêt méthodologique. Avec l'éclatement du champ des sciences sociales et de l'histoire en particulier, la quête du global devient une tâche difficile. Le siècle des grandes synthèses est bien révolu. La quête du global peut s'exercer au niveau de la monographie. Mais qui peut à l'image d'un Le Roy Ladurie dans son Maintaillou se faire tour à tour historien, géographe, démographe, linguiste, anthropologue ? Néanmoins, il existe une autre possibilité d'approche globale du thème étudié en recourant à des équipes de spécialistes et en faisant converger une diversité des approches.
Contributions de :
Laroussi Amri, Salah Baizig, Fatiha Bennani, Yvan Boude, Khalid Chaouch, Abdel-ilah Dehani, Catherine Dessinges, Abdelkader Gonegai, Hanifi Halaïli, Mohamed Jadour, Sidi Mohamed Kettani, Anouar Marzouki, Thierry Rentet, Nicoleta-Oana Rizescu, Khalil Saadani, Mustapha Samadi, Zsuzsa

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