السبت، 15 ديسمبر 2012

Histoire du Maroc

Les Pheniciens
Des vestiges d’«!archanthropiens!» (datant de 400 000 ans environ) ont été découverts près de Casablanca. Le Maroc est riche en vestiges paléolithiques (galets aménagés, bifaces acheuléens, faciès moustériens), dont des pointes atériennes spécifiques de l’Afrique du Nord (jusqu’à moins 10 000 ans environ) et du Sahara ont été utilisées jusqu’au Néolithique. Les populations qui s’installèrent peu après dans la région étaient probablement originaires d’Europe et d’Asie et donnèrent naissance aux ancêtres des Berbères actuels.
L’histoire du Maroc commence véritablement avec l’arrivée des Phéniciens, qui fondèrent des comptoirs de commerce sur la côte méditerranéenne d’Afrique du Nord au XIIe siècle av. J.-C. sur des sites portant des noms d’origine berbère et devenus de grands ports, tels Tanger, Casablanca ou Melilla. La civilisation phénicienne rayonna sur la région durant un millénaire!; l’usage des métaux se répandit, des plantes nouvelles furent introduites, la langue et la religion des Phéniciens se diffusèrent également. A l’intérieur des terres, des royaumes berbères furent fondés : celui de Maurétanie, apparu au IVe siècle av. J.-C. dans le nord du Maroc et à l’est, celui des Masaesyles.
Les colonies phéniciennes tombèrent ensuite aux mains des Carthaginois qui étendirent leur présence dans l’arrière-pays où, engagés dans la lutte contre Rome, ils passèrent des accords avec les chefs locaux, pour s’assurer notamment du libre passage par le détroit de Gibraltar.

Les Romains
La conquête de Carthage par l’Empire romain au IIe siècle av. J.-C. assura aux Romains la domination de tout le littoral africain baigné par la Méditerranée. De cette époque date pratiquement le partage territorial du Maghreb entre le Maroc et l’Algérie.
Les Romains s’allièrent avec Bocchus, le roi berbère qui régnait sur toute la région à l’ouest de la Moulouya, pour briser la résistance de son gendre Jugurtha qui dominait l’Algérie. Jugurtha fut vaincu définitivement en 105 av. J.-C. Durant la période romaine, la région fut mise en valeur : des routes furent construites, des villes, telle Volubilis, furent fondées. L’agriculture se développa tandis que le commerce était actif.
De 25 à 23 av. J.-C., Juba II, un souverain berbère, administra la Maurétanie (Algérie, Maroc, une partie de la Mauritanie). Vers 42 apr. J.-C., Claude Ier annexa l’ensemble de la Maurétanie à l’Empire romain : elle fut divisée en deux provinces, la Maurétanie Tingitane (de Tanger), correspondant au Maroc actuel, et que dirigea le fils de Juba, Ptolémée, et la Maurétanie césarienne (l’Algérie), la Moulouya marquant la frontière entre les deux régions. Les Romains, qui ne contrôlaient véritablement que la région septentrionale du pays (Volubilis) en raison de l’hostilité des montagnards berbères, se replièrent sur la région de Tanger qui fut rattachée, sous Dioclétien, à l’Espagne méridionale, en 285. En 429, le Maroc subit une nouvelle invasion, celle des Vandales germaniques qui furent assimilés par les populations locales. Le général byzantin Bélisaire reconquit le pays en 533 et imposa les lois de l’Empire byzantin.

Les Berbères (Histoire du Maroc)

Les Berbères
Les Almoravides (en arabe al-Murabitun), guerriers rigoristes de l’islam, dont le mouvement était né dans le sud de la Mauritanie actuelle parmi les nomades Sanhadja, allaient dominer la région à partir de 1062, date à laquelle ils fondèrent Marrakech, au croisement des routes commerciales entre le monde arabe et le Sahara. Leur expansion se fit à la fois en direction de l’Espagne musulmane et de l’Afrique noire. En 1086, ils battaient, à Zellaca, le roi Alphonse XI.
Au sud, ils emportaient, en 1077, une victoire décisive sur l’empire du Ghana, prenant ainsi le contrôle du commerce de l’or. Au début du XIIe siècle, l’empire almoravide comprenait l’Espagne musulmane, le Maghreb occidental et central ainsi que le Sahara. Mais un nouveau mouvement réformateur se dressa contre eux. La venue au pouvoir des Almohades, en 1147, marqua le triomphe des Berbères sédentaires de l’Anti-Atlas. Dans sa plus large extension, les Almohades exerçaient leur autorité sur l’actuelle Algérie, la Tunisie, la Libye, ainsi que sur une partie du Portugal et de l’Espagne.
En 1212, la bataille de Las Navas de Tolosa, sur le sol espagnol, au cours de laquelle les armées chrétiennes vainquirent les troupes musulmanes, marqua le début du déclin des Almohades et de l’Espagne musulmane. Les Beni Merin, des Berbères qui avaient été poussés vers le sud du Maroc par les invasions arabes, en profitèrent pour se soulever. En 1269, les Mérinides parvinrent à s’imposer sur le trône!; ils fixèrent leur capitale à Fès qu’ils firent doubler par une nouvelle cité, Fes el-Djid (Fès-la-Neuve). Les Mérinides ne purent cependant maintenir l’empire maghrébin des Almohades. Ils perdirent le contrôle des routes sahariennes et s’engagèrent dans de coûteuses opérations militaires dans la péninsule Ibérique, luttant contre l’avancée des princes chrétiens ou prenant parti dans les conflits entre princes musulmans d’Andalousie. La Reconquista (reconquête) gagna bientôt le territoire marocain lui-même. Espagnols et Portugais se partagèrent les côtes en zones d’influence : les rivages méditerranéens revinrent à l’Espagne et le littoral Atlantique échut au Portugal. En 1415, le port de Ceuta fut pris aux musulmans andalous par les Portugais!; Melilla tomba aux mains des Espagnols en 1497.

Les Arabes (Histoire du Maroc)

Les Arabes
Après la conversion de l’empereur Constantin, au IVe siècle, le christianisme s’était développé dans les régions romanisées, c’est-à-dire essentiellement les villes et les plaines côtières. Ces régions, cependant, qui supportaient mal l’omnipotence des fonctionnaires de l’Empire et l’extrême centralisation de celui-ci, allaient faire bon accueil aux idées d’indépendance financière et commerciale apportées par l’islam. Cette religion de marchands prônait l’égalité entre tous les croyants et, manquant de cadres administratifs, les prenaient chez les «mawalis» (affranchis, clients), lettrés chrétiens et juifs locaux, dont beaucoup finirent par se convertir, échappant ainsi à l’imposition touchant les « dhimmis » — les gens du Livre, chrétiens et juifs, protégés par l’islam, mais soumis à des taxes pour compenser l’interdiction qui leur était faite de porter les armes.
Il semble que, dans leur offensive contre les Byzantins, les troupes arabo-musulmanes conduites par Oqba ibn Nafi atteignirent l’Atlantique dès 682. Mais les tribus berbères montagnardes, qui n’avaient pas plus accepté la domination de Byzance que celle de Rome, les forcèrent à se replier. La véritable conquête débuta une vingtaine d’années plus tard, entre 705 et 707, sous la direction de Moussa ibn Noçaïr qui sut habilement jouer des clivages entre tribus berbères. Ce fut un Berbère converti, Tarik ibn Ziyad, qui franchit le détroit de Gibraltar et conquit l’Espagne. Ses troupes étaient composées principalement de Berbères islamisés, encadrés par des Arabes ou des convertis arabisés.
Plusieurs dynasties musulmanes, se référant pour des raisons religieuses et de prestige à une origine arabe, régnèrent alors sur le pays. La résistance à l’islamisation et à la domination arabe fut vive dans certaines régions berbères. Elle prit notamment la forme du kharijisme, un mouvement musulman contestataire s’appuyant sur une stricte lecture du Coran et récusant le mode de succession au califat, qui privilégiait l’appartenance à la lignée du Prophète ou à celle des premiers compagnons (Ansars). En 742, une révolte ébranla les montagnes marocaines.
Dans le Tafilalet (région actuelle d’Erfoud, dans le Sud-Est), un royaume kharijite subsista longtemps avec pour capitale Sijilmassa, comptoir commercial au croisement des routes d’échanges entre les empires de l’Afrique noire — Ghana et Mali — et le monde musulman. En 788, Idris Ier, descendant d’Ali, gendre du Prophète, qui avait fui l’Arabie, fonda la dynastie des Idrissides. Elle régna jusqu’en 926 et fut à l’origine de la ville de Fès, qui devint un important centre religieux et intellectuel sous le régne d’Idris II. Après la mort de celui-ci, le royaume idrisside entra en déclin. Alors que l’Est subissait les raids des nomades Beni Hilal, les Fatimides chiites d’Égypte et les Omeyades de Cordoue rivalisaient pour étendre leur domination sur le Maroc. Si les Fatimides portèrent le coup fatal à la dynastie idrisside, ce fut du Sahara que vint le redressement.

Les Chérifiens (Histoire du Maroc)

Les Cherifiens
La progression des Européens provoqua le sursaut des Beni Saad ou Saadiens. Se donnant pour descendants du Prophète, ces chérifs ou chorfas (titre donné aux descendants de Mahomet par Ali et Fatima) étaient établis au sud, dans la vallée du Sous, autour de Taroudant. Ils menèrent la guerre sainte contre les Portugais, qu’ils chassèrent d’Agadir en 1541, puis de Safi. Ils s’attaquèrent ensuite aux successeurs des Mérinides, les Wattassides. En 1549, ils s’emparèrent de Fès. Les Wattassides demandèrent l’aide des Turcs présents en Algérie, mais les Saadiens se rendirent maîtres du pays en 1554. Pour faire pièce aux Turcs ottomans, qui souhaitaient étendre leur domination sur tout le Maghreb, les sultans saadiens adoptèrent une politique d’équilibre entre ceux-ci et les Occidentaux.
En 1578, le soutien donné par le jeune roi du Portugal, Sébastien, à un prétendant au trône du Maroc se solda par un désastre et livra le Portugal, dont le roi avait été tué, aux convoitises de l’Espagne. En 1591, les Saadiens, souhaitant obtenir les mines de sel du Sahara et l’or du Soudan, lancèrent une expédition à travers le désert contre l’Empire songhaï, établi dans la vallée du Niger. Le sultan Ahmed el-Mansour n’en retira pas l’argent espéré, mais les nationalistes marocains s’appuyeront par la suite sur cette conquête pour revendiquer toute la région comprise entre le Maroc et les rives septentrionales du Niger (nord-Mali) et du Sénégal (Mauritanie) à l’époque des indépendances africaines en 1960. Le pays bénéficia considérablement de l’immigration de près d’un million de Morisques (Maures) et de juifs expulsés d’Espagne après 1492. Le Maroc saadien était unifié et relativement prospère!; l’architecture et les arts marocains connurent un essor notable à cette époque.
Peu après l’arrivée des premiers Saadiens d’Arabie, des immigrants se réclamant de la descendance d’Hassan, l’un des deux fils d’Ali, s’étaient installés dans le Tafilalet, aux portes du désert. Utilisant le prestige que leur accordait cette ascendance alaouite, ils s’appuyèrent sur le désir d’indépendance des habitants de la région pour se poser en prétendants au trône, au milieu du XVIIe siècle. Les Alaouites règnent encore de nos jours sur le Maroc.
La dynastie connut son apogée sous Moulay Ismaïl, le bâtisseur de Meknès. Il s’engagea dans la reconquête du pays sur les chrétiens et mena la lutte contre les Ottomans. Son règne fut suivi d’une longue période de rivalités familiales, ponctuées de brefs interludes de paix et de prospérité relatives. À la fin du XVIIIe siècle, seul le tiers septentrional du Maroc restait soumis à l’administration du sultan : c’était le Bled el-Maghzen, pays soumis à l’impôt, donc à l’autorité chérifienne, tandis que le reste du pays restait en état de quasi-insoumission (Bled el-Siba, pays de la dissidence).

Les Européens (Histoire du Maroc)

Les Europeens
Les puissances européennes, qui luttaient en Méditerranée contre les Ottomans et les pirates des États barbaresques, profitèrent de l’affaiblissement du royaume chérifien pour signer des traités commerciaux à leur avantage : la France, en 1767, et l’Angleterre, en 1792, obtinrent le libre passage du détroit de Gibraltar et la liberté de commerce.
L’occupation française d’Alger, en 1830, provoqua une réaction nationaliste des Marocains. Le sultan Abd al-Rahman apporta son soutien à l’émir Abd el-Kader qui dirigeait la résistance de l’Oranie. En tentant de reprendre Ceuta et Melilla, les Marocains déclenchèrent en retour une expédition espagnole qui s’empara de Tétouan, en 1860. L’affaiblissement du Maroc, contraint par ailleurs de payer d’importants dommages de guerre, attisa les rivalités européennes.
Entre 1900 et 1903, la France occupa les confins marocains. En 1904, la France, la Grande-Bretagne et l’Espagne conclurent des accords qui préparaient un partage du Maroc. L’Espagne étendait son influence sur le Rif, dans l’arrière-pays de Ceuta et de Melilla!; l’Angleterre abandonnait ses visées sur le reste du pays au bénéfice de la France, en échange de l’abandon de celles de la France sur l’Égypte. Mais l’Allemagne, se sentant lésée, intervint dans le jeu des puissances coloniales. Le 31 mars 1905, Guillaume II rendit visite au sultan à Tanger, où il proclama sa volonté de soutenir l’indépendance marocaine. La tension entre la France et l’Allemagne fut portée à son comble. L’année suivante, la conférence d’Algésiras plaça le pays sous contrôle international. En 1909, Français et Allemands signèrent une convention de partage économique du Maroc.
Une nouvelle crise, l’incident d’Agadir, se produisit en 1911. Le sultan Moulay Hafiz, assiégé dans Fès par des tribus berbères révoltées, fit appel à la France. En réaction, une canonnière allemande fut envoyée dans le port d’Agadir. La crise trouva une solution politique par l’échange d’une partie du territoire du Congo français contre l’abandon des prétentions allemandes au Maroc.

Les Français et Le Protectorat (Histoire du Maroc)

Lyautey et Moulay Youssef
L’intérêt de l’Europe envers le Maroc s’intensifia après la conquête de l’Algérie par la France en 1830. L’Espagne contrôlait alors les enclaves côtières de Ceuta, Melilla et Ifni (aujourd’hui appelée Sidi Ifni). Et en 1884, elle réclama un protectorat sur la région de Rio de Oro. La France finit par signer des accords avec la Grande-Bretagne et l’Espagne, puis, en 1912, avec l’Allemagne. Les accords reconnaissaient les intérêts de la France au Maroc. C’est en 1912 que le Maroc devint un protectorat français.
On accorda également à l’Espagne une zone d’influence au nord et dans la région sud de Rio de Oro.
La France continua progressivement à étendre son contrôle sur le Maroc. Jusqu’en 1934, les berbères vivant dans les montagnes de l’Atlas résistèrent aux français. Dans les basses terres, les colons français occupèrent de vastes régions dotées des meilleures terres agricoles. En 1943, le Parti pour l’Indépendance (Istiglal), réclama l’autonomie du Maroc avec une monarchie constitutionnelle dont le chef serait le Sultan Muhammad ibn Yusuf, appelé aussi Muhammad V. La France, déjà préoccupée par une rébellion en Algérie, accorda l’indépendance au Maroc le 2 mars 1956. Muhammad devint ainsi chef de l’état. Des accords passés avec l’Espagne, permirent de rendre le contrôle de zones d’influence au Maroc.



هناك تعليق واحد:

  1. salam pour les gens q ui s interesse a lhistoir de notre chere bled .je lesse l histoir ou chercheure du domaine .moi ma speciliteé c lare psychic et sientifique de l image .ex ain louh ou les cavalieres facinante sur les cheveux .que veulle dire ces images .la joie ..l existence .la tere .le champs .la fantasia .la tenue .

    ردحذف