مجموعة مهمة من الكتب والوثائق حول تاريخ الجزائر وشمال إفريقيا
مجموعة مهمة وهامة من الكتب والوثائق حول تاريخ الجزائر وشمال إفريقيا باللغة الفرنسية، خاصة الباحثين في مجال التاريخ.. وإذ نضع هذه المجموعة فلكي نوفّر للدارسين مورد معلومات ورؤية أخرى للتأريخ بأقلام غير جزائرية. بكلمة مختصرة الاستعمار الفرنسي يؤرخ للاستعمار الفرنسي فمعظم الكتب تعود إلى أكثر من مائة سنة.. نقدّم المجموعة الأولى وقريبا نقدّم المجموعة الثانية
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titre : RELATION DE L'INTÉRIEUR DU SÉRAIL DU GRAND SEIGNEUR.
Description : 295 pages, 428ko.
Auteur : Jean-Baptiste TAVERNIER, (Paris 1605 - Moscou 1689). Très jeune, il visita l'Europe occidentale et centrale, faisant la guerre aux Turcs et allant jusqu'en Pologne. En 1630, il part pour Constantinople et pousse jusqu'en Perse (1632). Il repart en 1638, faisant figure de marchand opulent et expérimenté (joaillier), et pénètre dans l'Inde jusqu'au royaume de Golconde. Il visite encore les pays de l'Asie méridionale et de l'Insulinde, puis le cap de Bonne-Espérance ; et il rentre en 1668. Anobli par Louis XIV, à qui il vend le fameux « diamant Bleu », il acquiert en 1670 la baronnie d'Aubonne, et publie le récit de ses voyages, dont le présent ouvrage qui donne des informations savoureuses sur le Sérail de Grand-ಸಇಜ್ಞಯುರ್
Titre : VOYAGE DANS LA RÉGENCE D'ALGER. - 1830
Description : 402 pages, 562 ko.
Auteur : docteur SHAW, qui résida pendant douze ans à Alger, comme chapelain de la factorerie anglaise. Traduction assurée par : J. MAC CARTHY, MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ GÉOGRAPHIQUE DE PARIS. Auteur du choix des Voyages modernes, du Dictionnaire universel de Géographie physique, politique, historique et commerciale, etc., etc.,
Quoique cette relation date déjà de, plus d'un siècle, elle offre cependant le meilleur traité que nous possédions sur la géographie ancienne et même moderne des régences d'Alger et de Tunis. (...), il n'y a rien de changé depuis Shaw, sinon les hommes. Il serait difficile de trouver ailleurs plus d'exactitude, d'érudition et de recherches curieuses; géographie, antiquités, belles-lettres, histoire naturelle, politique, médecine, langues, l'auteur a tout embrassé, et y a répandu de grandes lumières. (Préface
).
Titre : LE DUC DE CARAMAN. EN 1836 À CONSTANTINE. - 1843.
Description : 88 pages,
Auteur : Victor Louis Charles de Riquet Duc de Caraman. La rue « CARAMAN » était la rue la plus commerçante de Constantine. M'y promenant durant ma jeunesse, je ne m'étais jamais posé la question de savoir quel était le personnage qui lui avait donné son nom. De passage en 2003 à la magnifique bibliothèque de Toulouse, j'ai enfin comblé ce vide... Le duc de Caraman était l'arrière petit-fils du constructeur du canal du midi. En 1836, âgé de 74 ans, alors qu'il était pair de France, il voulu se rendre compte sur place en Algérie, de la réalité de l'occupation, et des suites qu'il fallait donner à l'expédition. C'est ainsi qu'il fut amené à participer à la première expédition de Constantine et à l'horrible retraite qui coûta plus de 500 soldats à l'armée française. Voici une relation de sa main de cette expédition. Rappelons que le « général d'artillerie de Caraman », son fils périt du choléra lors de la prise de Constantine en 1837. Je ne sais pas lequel des deux a donné son nom à cette fameuse rue de Constantine.
Visite au palais de Constantine. - 1877.
Description : 55 pages, 6440 ko.
Auteur : Charles FÉRAUD. (1829-1888). Il débuta sa carrière d'interprète en Algérie à 19 ans, et celle-ci fut émaillée de récompenses et distinctions : officier de la légion d'honneur en 1873, président de la Société historique algérienne en 1876, consul général de France à Tripoli en 1877, commandeur de la légion d'honneur en 1882, ministre plénipotentiaire au Maroc en 1884. Cet « officier découvreur », fait de la reconstitution historique, des enquêtes qui rendent compte d'un esprit d'observation et d'une grande volonté de connaissance du milieu indigène. Ce célèbre document, qui non seulement décrit le palais mais aussi relate sa construction par le dernier Bey de Constantine, fut publié dans « Le tour du monde ». Le fichier à télécharger est très lourd, parce qu'il contient de nombreuses et magnifiques illustrations. Faites un effort, cela en vaut la peine !
Titre : VOYAGE À CONSTANTINE. - 1880
Description : 188 pages, 511 ko.
Titre : Voyage à Constantine.
Auteur : Louis Régis. Dans l'exemplaire original de la BNF, il manque les trois pages : 77, 123 et 133. J'ai naturellement indiqué ces manques dans les fichiers. Vous serez surpris comme moi de vous rendre compte que le livre est écrit au féminin ! En réalité, l'auteur est Madame Louis Régis.
Ce livre est très agréable à lire mais il n'évite aucun des clichés véhiculés à l'époque ; c'est dire qu'il vaut mieux le lire au deuxième ou troisième degré ! Ce n'est pas du tout un ouvrage scientifique et l'on peut relever plusieurs affirmations abracadabrantesques de l'auteur. Malgré cela, Les tableaux de moeurs algériennes s'y succèdent naturellement à mesure qu'ils se présentent aux yeux de l'aimable voyageuse. « Grâce à son sexe » et à la durée d'un long séjour à Constantine, notre auteur a pu entrer en relations suivies avec les femmes arabes, dont elle décrit les moeurs, d'après des observations personnelles qui n'avaient point encore été faites avec la même sûreté. C'est la partie la plus originale de son oeuvre.
Titre : LES DEUX SIÈGES DE CONSTANTINE. - 1896
Description : 98 pages, 223ko
Auteur : Ernest MERCIER (1820 - 1907), interprète militaire (1865), puis judiciaire, d'abord à Ténès, où, pendant l'insurrection de 1871, il commanda la milice. Établi à Constantine dont il fut deux fois maire (élu du parti antisémite ! en 1883 et 1896) et conseiller général (1898), il s'adonna à l'étude de la langue et de l'histoire du pays. On comprend qu'à ce titre, il ait écrit cet ouvrage, relatant deux événements majeurs de l'histoire de Constantine. Son oeuvre maîtresse est « l'histoire de la Berbérie, 3 tomes dont vous trouverez les deux derniers dans « Livres à télécharger-HISTOIRE », le seul ouvrage d'ensemble sur le sujet, a été maintes fois utilisée, sans que ceux qui en on profité l'aient toujours citée.
Titre : DIX ANS À TRAVERS L'ISLAM. - 1904
Description : 576 pages ; 1018 ko.
Auteur : Léon ROCHES. (1809 - 1901). On ne trouve pas son nom dans le Larousse en 10 volumes ! Pourtant « Roches est un homme admirable. Il a fait connaître, un monde inconnu encore aujourd'hui, le monde de l'Islam. Propager tes mémoires, c'est faire une oeuvre patriotique à laquelle on ne saurait trop applaudir. (Général des Garets.) ». Dans l'histoire de l'Algérie, à côté des « grands hommes », comme : Bugeaud, de Lamoricière, Changarnier, etc., qui sont restés très populaires, on trouve, dans une sorte de demi-ombre, des serviteurs passionnés pour leur pays et qui ; en dehors champs de batailles, ont rendu des services inoubliables. Léon Roches, fut de ceux-là. Ce fut sans aucun doute un personnage extraordinaire ; secrétaire particulier d'Abd-el-Kader, et son ami intime jusqu'à sa mort, et aussi : chargé de mission particulier de Bugeaud et son ami intime jusqu'à sa mort !!!... Sans oublier sa très belle carrière d'ambassadeur. (Une rue de Tunis porte son nom). Il demeure injustement ignoré dans notre histoire. Baptisé chrétien, il se comporta comme un fidèle musulman pendant plusieurs années, mais dans cet ouvrage, il affirme que sa croyance était feinte et que son attitude hypocrite s'expliquait par les dangers qui le menaçaient quand il était auprès d'Abdelkader. Par la suite il manifesta la plus grande piété, et, après avoir été le premier français à pénétrer à la Mecque, il envisagea d'entrer dans les ordres. La vie de ce grand serviteur de la France, ce « Léon d'Algérie » fut aussi épique que celle de « Laurence d'Arabie ».
Titre : DE L'EXPÉDITION D'AFRIQUE EN 1830. Description : 140 pages, 323 ko.
Auteur : Édouard d'Ault-Dumesnil. Delaunay, éditeur, 1832. Ceci est que le recueil de neuf articles publiés dans l'Avenir sur l'expédition d'Afrique. Le, ou les, journalistes signataires des articles étaient «Embedded (embarqués)» comme ils le sont actuellement en Irak par exemple. « A la demande de plusieurs lecteurs de ce Journal, la rédaction a réuni ces feuilles éparses, pour en former une petite brochure destinée à être vendue au profit des blessés nécessiteux de la campagne d'Alger. »
Au fil de la lecture, il apparaît clairement que « l'Avenir » s'adressait à des lecteurs catholiques. Je trouve que le style est lourd, alambiqué, pompeux et même difficilement compréhensible à la première lecture. Exemple de phrase : «Il sembloit que l'astre de la gloire allât lancer à travers l'horizon comme un éclair de la splendeur des croisades. Aussi, malgré les cris d'utile haine politique qui s'entachoit d'hostilité contre une entreprise nationale, et en dépit d'une opposition à laquelle aucun parti ne resta étranger, à peine cette lice chrétienne fut-elle ouverte qu'une jeunesse ardente brigua l'honneur de s'y précipiter.»... Bonne lecture quand même !
Titre : VINGT ANS EN ALGÉRIE ou TRIBULATIONS D'UN COLON RACONTÉES PAR LUI-MÊME. Description : 380 pages, 744 Ko. Éditeur : Challamel aîné, Paris 1875.
Auteur A. Villacrose. Parmi les livres qui vous sont proposés, en voici un écrit par un petit colon. Il ne faut pas manquer ce témoignage qui apporte toutes sortes d'informations sur les difficultés éprouvées par l'auteur dans un environnement très hostile. Pour ne rien gâter, l'ouvrage est bien écrit, le style est vivant, avec de l'humour en plus.
Titre : Douze ans en Algérie de 1830 à 1842. Description : 384 pages, 672 Ko. Éditeur : E. Dentu, Paris 1880.
Auteur : Docteur BONNAFONT (Jean-Pierre), entra comme simple soldat dans la garde royale en 1827, et fut admis quelque temps après dans la chirurgie militaire. En 1830 il fit partie de l'expédition d'Alger et resta jusqu'en 1843 dans la colonie, où il assista à vingt-deux combats. En 1834, il se fit recevoir docteur en médecine à Montpellier, avec une thèse sur « les plaies d'armes à feu observées en Afrique ». Il devint ensuite médecin principal de l'École d'état-major. L'armée lui est redevable du remplacement de la gamelle en commun par la petite gamelle !!! Il a été promu officier de la Légion d'honneur le 12 juin
1856. Encore un livre à ne pas manquer ! Ce chirurgien a plongé ses mains dans le sang de la dure conquête ; l'auteur porte un regard pénétrant sur les évènements. Je n'ai pas pu résister au plaisir de vous donner un long extrait de ce livre dans « les deux sièges de Constantine » (Salon de lecture). Je me procurerai un jour ou l'autre deux autres ouvrages du même auteur : Réflexions sur l'Algérie, particulièrement sur la province de Constantine (1846) et Pérégrinations en Algérie (1884). Je ne suis pas pressé ; si j'osais, pour rester dans le minuscule, je dirais que je ne pratique les microfilms de la BNF qu'à dose homéopathique !
Titre : À TRAVERS L'ALGÉRIE - Souvenir de l'excursion parlementaire (septembre-octobre 1879). Description : 398 pages, 637 Ko. Éditeur : G. Charpentier, Paris 1880.
Auteur : PAUL BOURDE (Journaliste pour le « Moniteur Universel »). Participaient à cette excursion : 3 sénateurs, 21 députés, 8 journalistes et 5 secrétaires. « Le projet de cette excursion parlementaire avait été conçu par M. Thomson (député de Constantine), que son mandat porte à chercher tout ce qui peut être favorable au développement de l'Algérie, et par M. Albert Joly, qui avait gardé de plusieurs excursions précédentes une chaude affection pour notre possession. Il rencontra sans peine assez d'adhésions pour pouvoir être exécuté. La caravane qui se forma ainsi n'avait naturellement aucun caractère officiel. Cependant la population algérienne l'a reçue avec les honneurs qu'elle aurait rendus à une délégation du Parlement. » Il faut lire cet ouvrage un peu comme on lit un guide de l'Algérie de cette époque ; il vise en plus à mettre en valeur l'oeuvre de la France : « Sachons donc enfin nous rendre justice. Oui, nous savons coloniser. Oui, l'Algérie existe, une Algérie qui travaille et qui produit et où le champ de la civilisation s'étend chaque jour. C'est déjà mieux qu'une promesse, c'est un succès. Nos colons y ont triomphé de la nature et des hommes, des fièvres, des fatigues, des déboires du début comme des indécisions des gouvernements et des entraves des administrations. »
MÉMOIRES DU CHEVALIER D’ARVIEUX, TOME V. – 1735. Description : 620 pages, 694 ko.
L’Auteur : Laurent d’Arvieux est un célèbre voyageur et diplomate français, né à Marseille en 1635, mort à Marseille en 1702. A 18 ans, il parcourut la Palestine, puis l’Empire Ottoman et fut chargé de missions, par Louis XIV (il avait 3 ans de plus que lui), à Tunis, Constantinople, Algérie, Consul à Alep (de 1676 à 1686). Grand connaisseur du monde oriental, il parlait et écrivait le Turc et l’Arabe et c’est lui qui fournit à Molière en 1669, le thème des Turqueries du « Bourgeois gentilhomme » (« Sa majesté m'ordonna de me joindre à Messieurs Molière et de Lully pour composer une pièce de Théâtre où l'on pût faire entrer quelque chose des habillements et des manières des Turcs. Je me rendis pour cet effet au Village d'Auteuil, où M. de Molière avoit une maison fort jolie. Ce fut là que nous travaillâmes à cette pièce de Théâtre... Je fus chargé de tout ce qui regardoit les habillements, les manières des Turcs... Je demeurai huit jours chez Baraillon le maître tailleur, pour faire les habits et turbans à la Turque ».) Les 6 tomes de ces mémoires publiées 30 ans après sa mort qui furent mis en ordres et rédigées par Jean-Baptiste Labat, apparaissent de ce fait comme un peu disparates, puisque l’auteur n’a pas pu les rédiger lui-même en vue de publication. Vous trouverez ici le tome 5, relatif à sa présence en Algérie ; on pourra particulièrement apprécier tous les détails qui concernent le Bastion de France, la vie à Alger, et pour les connaisseurs, le descriptif des supplices infligés par les Turcs à cette époque (notamment le pal !!! Âmes sensibles
Description : 295 pages, 428ko.
Auteur : Jean-Baptiste TAVERNIER, (Paris 1605 - Moscou 1689). Très jeune, il visita l'Europe occidentale et centrale, faisant la guerre aux Turcs et allant jusqu'en Pologne. En 1630, il part pour Constantinople et pousse jusqu'en Perse (1632). Il repart en 1638, faisant figure de marchand opulent et expérimenté (joaillier), et pénètre dans l'Inde jusqu'au royaume de Golconde. Il visite encore les pays de l'Asie méridionale et de l'Insulinde, puis le cap de Bonne-Espérance ; et il rentre en 1668. Anobli par Louis XIV, à qui il vend le fameux « diamant Bleu », il acquiert en 1670 la baronnie d'Aubonne, et publie le récit de ses voyages, dont le présent ouvrage qui donne des informations savoureuses sur le Sérail de Grand-ಸಇಜ್ಞಯುರ್
Titre : VOYAGE DANS LA RÉGENCE D'ALGER. - 1830
Description : 402 pages, 562 ko.
Auteur : docteur SHAW, qui résida pendant douze ans à Alger, comme chapelain de la factorerie anglaise. Traduction assurée par : J. MAC CARTHY, MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ GÉOGRAPHIQUE DE PARIS. Auteur du choix des Voyages modernes, du Dictionnaire universel de Géographie physique, politique, historique et commerciale, etc., etc.,
Quoique cette relation date déjà de, plus d'un siècle, elle offre cependant le meilleur traité que nous possédions sur la géographie ancienne et même moderne des régences d'Alger et de Tunis. (...), il n'y a rien de changé depuis Shaw, sinon les hommes. Il serait difficile de trouver ailleurs plus d'exactitude, d'érudition et de recherches curieuses; géographie, antiquités, belles-lettres, histoire naturelle, politique, médecine, langues, l'auteur a tout embrassé, et y a répandu de grandes lumières. (Préface
).
Titre : LE DUC DE CARAMAN. EN 1836 À CONSTANTINE. - 1843.
Description : 88 pages,
Auteur : Victor Louis Charles de Riquet Duc de Caraman. La rue « CARAMAN » était la rue la plus commerçante de Constantine. M'y promenant durant ma jeunesse, je ne m'étais jamais posé la question de savoir quel était le personnage qui lui avait donné son nom. De passage en 2003 à la magnifique bibliothèque de Toulouse, j'ai enfin comblé ce vide... Le duc de Caraman était l'arrière petit-fils du constructeur du canal du midi. En 1836, âgé de 74 ans, alors qu'il était pair de France, il voulu se rendre compte sur place en Algérie, de la réalité de l'occupation, et des suites qu'il fallait donner à l'expédition. C'est ainsi qu'il fut amené à participer à la première expédition de Constantine et à l'horrible retraite qui coûta plus de 500 soldats à l'armée française. Voici une relation de sa main de cette expédition. Rappelons que le « général d'artillerie de Caraman », son fils périt du choléra lors de la prise de Constantine en 1837. Je ne sais pas lequel des deux a donné son nom à cette fameuse rue de Constantine.
Visite au palais de Constantine. - 1877.
Description : 55 pages, 6440 ko.
Auteur : Charles FÉRAUD. (1829-1888). Il débuta sa carrière d'interprète en Algérie à 19 ans, et celle-ci fut émaillée de récompenses et distinctions : officier de la légion d'honneur en 1873, président de la Société historique algérienne en 1876, consul général de France à Tripoli en 1877, commandeur de la légion d'honneur en 1882, ministre plénipotentiaire au Maroc en 1884. Cet « officier découvreur », fait de la reconstitution historique, des enquêtes qui rendent compte d'un esprit d'observation et d'une grande volonté de connaissance du milieu indigène. Ce célèbre document, qui non seulement décrit le palais mais aussi relate sa construction par le dernier Bey de Constantine, fut publié dans « Le tour du monde ». Le fichier à télécharger est très lourd, parce qu'il contient de nombreuses et magnifiques illustrations. Faites un effort, cela en vaut la peine !
Titre : VOYAGE À CONSTANTINE. - 1880
Description : 188 pages, 511 ko.
Titre : Voyage à Constantine.
Auteur : Louis Régis. Dans l'exemplaire original de la BNF, il manque les trois pages : 77, 123 et 133. J'ai naturellement indiqué ces manques dans les fichiers. Vous serez surpris comme moi de vous rendre compte que le livre est écrit au féminin ! En réalité, l'auteur est Madame Louis Régis.
Ce livre est très agréable à lire mais il n'évite aucun des clichés véhiculés à l'époque ; c'est dire qu'il vaut mieux le lire au deuxième ou troisième degré ! Ce n'est pas du tout un ouvrage scientifique et l'on peut relever plusieurs affirmations abracadabrantesques de l'auteur. Malgré cela, Les tableaux de moeurs algériennes s'y succèdent naturellement à mesure qu'ils se présentent aux yeux de l'aimable voyageuse. « Grâce à son sexe » et à la durée d'un long séjour à Constantine, notre auteur a pu entrer en relations suivies avec les femmes arabes, dont elle décrit les moeurs, d'après des observations personnelles qui n'avaient point encore été faites avec la même sûreté. C'est la partie la plus originale de son oeuvre.
Titre : LES DEUX SIÈGES DE CONSTANTINE. - 1896
Description : 98 pages, 223ko
Auteur : Ernest MERCIER (1820 - 1907), interprète militaire (1865), puis judiciaire, d'abord à Ténès, où, pendant l'insurrection de 1871, il commanda la milice. Établi à Constantine dont il fut deux fois maire (élu du parti antisémite ! en 1883 et 1896) et conseiller général (1898), il s'adonna à l'étude de la langue et de l'histoire du pays. On comprend qu'à ce titre, il ait écrit cet ouvrage, relatant deux événements majeurs de l'histoire de Constantine. Son oeuvre maîtresse est « l'histoire de la Berbérie, 3 tomes dont vous trouverez les deux derniers dans « Livres à télécharger-HISTOIRE », le seul ouvrage d'ensemble sur le sujet, a été maintes fois utilisée, sans que ceux qui en on profité l'aient toujours citée.
Titre : DIX ANS À TRAVERS L'ISLAM. - 1904
Description : 576 pages ; 1018 ko.
Auteur : Léon ROCHES. (1809 - 1901). On ne trouve pas son nom dans le Larousse en 10 volumes ! Pourtant « Roches est un homme admirable. Il a fait connaître, un monde inconnu encore aujourd'hui, le monde de l'Islam. Propager tes mémoires, c'est faire une oeuvre patriotique à laquelle on ne saurait trop applaudir. (Général des Garets.) ». Dans l'histoire de l'Algérie, à côté des « grands hommes », comme : Bugeaud, de Lamoricière, Changarnier, etc., qui sont restés très populaires, on trouve, dans une sorte de demi-ombre, des serviteurs passionnés pour leur pays et qui ; en dehors champs de batailles, ont rendu des services inoubliables. Léon Roches, fut de ceux-là. Ce fut sans aucun doute un personnage extraordinaire ; secrétaire particulier d'Abd-el-Kader, et son ami intime jusqu'à sa mort, et aussi : chargé de mission particulier de Bugeaud et son ami intime jusqu'à sa mort !!!... Sans oublier sa très belle carrière d'ambassadeur. (Une rue de Tunis porte son nom). Il demeure injustement ignoré dans notre histoire. Baptisé chrétien, il se comporta comme un fidèle musulman pendant plusieurs années, mais dans cet ouvrage, il affirme que sa croyance était feinte et que son attitude hypocrite s'expliquait par les dangers qui le menaçaient quand il était auprès d'Abdelkader. Par la suite il manifesta la plus grande piété, et, après avoir été le premier français à pénétrer à la Mecque, il envisagea d'entrer dans les ordres. La vie de ce grand serviteur de la France, ce « Léon d'Algérie » fut aussi épique que celle de « Laurence d'Arabie ».
Titre : DE L'EXPÉDITION D'AFRIQUE EN 1830. Description : 140 pages, 323 ko.
Auteur : Édouard d'Ault-Dumesnil. Delaunay, éditeur, 1832. Ceci est que le recueil de neuf articles publiés dans l'Avenir sur l'expédition d'Afrique. Le, ou les, journalistes signataires des articles étaient «Embedded (embarqués)» comme ils le sont actuellement en Irak par exemple. « A la demande de plusieurs lecteurs de ce Journal, la rédaction a réuni ces feuilles éparses, pour en former une petite brochure destinée à être vendue au profit des blessés nécessiteux de la campagne d'Alger. »
Au fil de la lecture, il apparaît clairement que « l'Avenir » s'adressait à des lecteurs catholiques. Je trouve que le style est lourd, alambiqué, pompeux et même difficilement compréhensible à la première lecture. Exemple de phrase : «Il sembloit que l'astre de la gloire allât lancer à travers l'horizon comme un éclair de la splendeur des croisades. Aussi, malgré les cris d'utile haine politique qui s'entachoit d'hostilité contre une entreprise nationale, et en dépit d'une opposition à laquelle aucun parti ne resta étranger, à peine cette lice chrétienne fut-elle ouverte qu'une jeunesse ardente brigua l'honneur de s'y précipiter.»... Bonne lecture quand même !
Titre : VINGT ANS EN ALGÉRIE ou TRIBULATIONS D'UN COLON RACONTÉES PAR LUI-MÊME. Description : 380 pages, 744 Ko. Éditeur : Challamel aîné, Paris 1875.
Auteur A. Villacrose. Parmi les livres qui vous sont proposés, en voici un écrit par un petit colon. Il ne faut pas manquer ce témoignage qui apporte toutes sortes d'informations sur les difficultés éprouvées par l'auteur dans un environnement très hostile. Pour ne rien gâter, l'ouvrage est bien écrit, le style est vivant, avec de l'humour en plus.
Titre : Douze ans en Algérie de 1830 à 1842. Description : 384 pages, 672 Ko. Éditeur : E. Dentu, Paris 1880.
Auteur : Docteur BONNAFONT (Jean-Pierre), entra comme simple soldat dans la garde royale en 1827, et fut admis quelque temps après dans la chirurgie militaire. En 1830 il fit partie de l'expédition d'Alger et resta jusqu'en 1843 dans la colonie, où il assista à vingt-deux combats. En 1834, il se fit recevoir docteur en médecine à Montpellier, avec une thèse sur « les plaies d'armes à feu observées en Afrique ». Il devint ensuite médecin principal de l'École d'état-major. L'armée lui est redevable du remplacement de la gamelle en commun par la petite gamelle !!! Il a été promu officier de la Légion d'honneur le 12 juin
1856. Encore un livre à ne pas manquer ! Ce chirurgien a plongé ses mains dans le sang de la dure conquête ; l'auteur porte un regard pénétrant sur les évènements. Je n'ai pas pu résister au plaisir de vous donner un long extrait de ce livre dans « les deux sièges de Constantine » (Salon de lecture). Je me procurerai un jour ou l'autre deux autres ouvrages du même auteur : Réflexions sur l'Algérie, particulièrement sur la province de Constantine (1846) et Pérégrinations en Algérie (1884). Je ne suis pas pressé ; si j'osais, pour rester dans le minuscule, je dirais que je ne pratique les microfilms de la BNF qu'à dose homéopathique !
Titre : À TRAVERS L'ALGÉRIE - Souvenir de l'excursion parlementaire (septembre-octobre 1879). Description : 398 pages, 637 Ko. Éditeur : G. Charpentier, Paris 1880.
Auteur : PAUL BOURDE (Journaliste pour le « Moniteur Universel »). Participaient à cette excursion : 3 sénateurs, 21 députés, 8 journalistes et 5 secrétaires. « Le projet de cette excursion parlementaire avait été conçu par M. Thomson (député de Constantine), que son mandat porte à chercher tout ce qui peut être favorable au développement de l'Algérie, et par M. Albert Joly, qui avait gardé de plusieurs excursions précédentes une chaude affection pour notre possession. Il rencontra sans peine assez d'adhésions pour pouvoir être exécuté. La caravane qui se forma ainsi n'avait naturellement aucun caractère officiel. Cependant la population algérienne l'a reçue avec les honneurs qu'elle aurait rendus à une délégation du Parlement. » Il faut lire cet ouvrage un peu comme on lit un guide de l'Algérie de cette époque ; il vise en plus à mettre en valeur l'oeuvre de la France : « Sachons donc enfin nous rendre justice. Oui, nous savons coloniser. Oui, l'Algérie existe, une Algérie qui travaille et qui produit et où le champ de la civilisation s'étend chaque jour. C'est déjà mieux qu'une promesse, c'est un succès. Nos colons y ont triomphé de la nature et des hommes, des fièvres, des fatigues, des déboires du début comme des indécisions des gouvernements et des entraves des administrations. »
MÉMOIRES DU CHEVALIER D’ARVIEUX, TOME V. – 1735. Description : 620 pages, 694 ko.
L’Auteur : Laurent d’Arvieux est un célèbre voyageur et diplomate français, né à Marseille en 1635, mort à Marseille en 1702. A 18 ans, il parcourut la Palestine, puis l’Empire Ottoman et fut chargé de missions, par Louis XIV (il avait 3 ans de plus que lui), à Tunis, Constantinople, Algérie, Consul à Alep (de 1676 à 1686). Grand connaisseur du monde oriental, il parlait et écrivait le Turc et l’Arabe et c’est lui qui fournit à Molière en 1669, le thème des Turqueries du « Bourgeois gentilhomme » (« Sa majesté m'ordonna de me joindre à Messieurs Molière et de Lully pour composer une pièce de Théâtre où l'on pût faire entrer quelque chose des habillements et des manières des Turcs. Je me rendis pour cet effet au Village d'Auteuil, où M. de Molière avoit une maison fort jolie. Ce fut là que nous travaillâmes à cette pièce de Théâtre... Je fus chargé de tout ce qui regardoit les habillements, les manières des Turcs... Je demeurai huit jours chez Baraillon le maître tailleur, pour faire les habits et turbans à la Turque ».) Les 6 tomes de ces mémoires publiées 30 ans après sa mort qui furent mis en ordres et rédigées par Jean-Baptiste Labat, apparaissent de ce fait comme un peu disparates, puisque l’auteur n’a pas pu les rédiger lui-même en vue de publication. Vous trouverez ici le tome 5, relatif à sa présence en Algérie ; on pourra particulièrement apprécier tous les détails qui concernent le Bastion de France, la vie à Alger, et pour les connaisseurs, le descriptif des supplices infligés par les Turcs à cette époque (notamment le pal !!! Âmes sensibles
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